Les 6 règles nutritionnels pour aider à diminuer l’agitation de mon enfant 

Ce que votre enfant mange ne peut pas directement causer ou guérir les symptômes de l’hyperactivité. Cependant, manger les bons aliments et éviter les mauvais peut avoir un effet positif sur la concentration, l’impulsivité et l’attention.

Utilisez ces 5 règles faciles à suivre pour préparer un régime alimentaire sain afin de lutter efficacement et durablement contre les périodes d’agitation de votre enfant.

1.Augmenter l’apport en protéines : 

Le cerveau de votre enfant a besoin de protéines pour construire des neurotransmetteurs, les messagers biochimiques qui transportent les signaux d’une cellule cérébrale à une autre, les cerveaux hyperactifs sont anormalement bas dans ces produits chimiques critiques, donc manger une quantité saine de protéines est essentiel pour une concentration, une vigilance et une fonction cérébrale optimales. De plus, de faibles niveaux de protéines peuvent entraîner des augmentations de la glycémie, ce qui peut augmenter l’hyperactivité, en particulier chez les enfants.

Parce que le corps fabrique des neurotransmetteurs qui réveillent le cerveau lorsque nous consommons des protéines, il serait plus judicieux de commencer la journée par un petit-déjeuner qui comprend des protéines, idéalement, des protéines maigres pendant la journée. Il est également plus préférable de manger dans les 30 minutes qui suivent la sortie du lit de votre enfant et répartir l’apport en protéines tout au long de la journée, au lieu de tout manger en une seule fois, pour améliorer l’absorption.

Toutefois, il faut faire attention d’éviter de trop en consommer car un apport excessif en protéines peut aggraver la fonction rénale. Les enfants de 4 à 9 ans ont besoin de 19 grammes de protéines par jour. Ceux âgés de 9 à 13 ans ont besoin de 34 grammes. Pour les adolescents de 14 à 18 ans, cela varie selon le sexe : les garçons ont besoin de 52 grammes et les filles de 46 grammes.

2.Limiter les aliments riches en colorants artificiels, édulcorants et conservateurs :

Certaines études suggèrent que les colorants et arômes alimentaires artificiels peuvent contribuer aux symptômes de l’hyperactivité, en particulier chez les enfants. Les connaissances générales sur les sensibilités alimentaires suggèrent que le lien entre les colorants alimentaires et l’hyperactivité peut se poursuivre au-delà de l’adolescence.

les colorants alimentaires, les édulcorants artificiels et les conservateurs apparaissent dans de nombreux aliments que nous consommons tous les jours. Si vous voulez vraiment réduire la consommation de colorants alimentaires de votre famille, vous devrez être vigilant, voici 3 étapes pour vous aider à démarrer :

Remplacez les jus de fruits à 100 % ou, si vous en êtes capable, par de l’eau plate pour toute boisson gazeuse ou toute autre boisson sucrée que vous buvez quotidiennement.

Préparez vos propres desserts. Les bonbons, les mélanges à gâteaux et de nombreux bonbons achetés en magasin ont des couleurs et des saveurs artificielles.

Les colorants artificiels se cachent dans de nombreux produits que nous utilisons tous les jours, comme le dentifrice, le rince-bouche ou même les médicaments. Il faut donc s’assurer de :

• Vérifier la liste des ingrédients de tout produit que consomme votre enfant.

•  Préparer vos propres desserts. Les bonbons, les mélanges à gâteaux et de nombreux bonbons achetés en magasin ont des couleurs et des saveurs artificielles.

•  Faire les jus de fruits soit même à la maison.

3.Consommer des Omega-3 :

Les oméga3 sont des acides gras essentiels importants pour le fonctionnement normal du cerveau. On les appelle des graisses “essentielles” car le corps doit les puiser dans l’alimentation, nous ne pouvons pas les produire nous-mêmes. Les oméga3 peuvent être trouvés dans l’huile de lin, le riz sauvage, les œufs et le soja, mais ils sont de loin les plus abondants dans les poissons, en particulier les poissons gras d’eau froide comme le saumon et le thon.

4.Éviter les aliments <<déclencheurs>> :

Plusieurs études menées au cours des 30 dernières années ont conclu que certains aliments comme les produits laitiers et le gluten peuvent contribuer aux symptômes de l’hyperactivité chez certains enfants. Lorsque ces sensibilités alimentaires existent, l’élimination de l’aliment (ou des aliments) incriminé(s) de l’alimentation entraîne souvent une réduction significative de l’agitation.

Il est important de distinguer les sensibilités alimentaires des allergies alimentaires. Une allergie alimentaire est une réaction allergique à un certain aliment qui peut être détectée par un test cutané ou sanguin. la plupart des enfants atteints d’hyperactivité n’ont pas d’allergies alimentaires, bien que certains pourraient le faire. Si vous soupçonnez que votre enfant a une allergie alimentaire, consultez immédiatement un médecin, car certaines peuvent mettre sa vie en danger.

Une sensibilité alimentaire est évidente lorsqu’un aliment provoque un certain type de symptôme physique ou comportemental chez votre enfant, mais aucune véritable allergie ne peut être détectée par des méthodes de test. Les sensibilités alimentaires peuvent provoquer des maux d’estomac, des éruptions cutanées, des maux de tête ou, dans le cas de l’hyperactivité, une impulsivité et un manque de concentration accrus.

5.Surveiller la consommation de sucre de votre enfant :

De nombreux parents sont convaincus que la consommation de sucre rend leurs enfants plus hyperactifs. La recherche proprement dite, cependant, est mitigée, certaines études établissent un lien entre la consommation de sucre et un comportement impulsif ou destructeur chez les enfants, tandis que d’autres ne trouvent aucun lien entre le sucre et les symptômes.

Pourtant, la plupart des experts de la santé s’accordent à dire que moins de sucre, c’est mieux, qu’il n’a pas de valeur nutritionnelle réelle et qu’il peut remplacer d’autres nutriments qui gardent les enfants calmes et concentrés. Si vous pensez que le sucre augmente l’hyperactivité ou l’inattention de votre enfant ou si vous voulez simplement le couper pour préserver la santé de votre enfant, vous devez gérer ce que vous ramenez à la maison.

Il est plus facile de manger du sucre si votre garde-manger est rempli de biscuits. Si vous avez envie d’un cookie ou d’une friandise sucrée, il vaut mieux sortir et en acheter  un pour en profiter au lieu d’acheter une boîte familiale à l’épicerie et de la ramener à la maison.

Quelques conseils pratiques pour aider votre enfant à se détendre : 

• Maintenir une alimentation saine et équilibrée, riche en micronutriments.
  

• Pratiquer une activité physique régulière

• Favoriser le contrôle de soi de votre enfant en privilégiant des activités telles que le yoga, le judo, ou le karaté.

• Manger dans un environnement calme et apaisant.

• Proposer à votre enfant des techniques de détente telles que le dessin ou la lecture.

Des alternatives naturelles pour aider votre enfant à retrouver un état paisible et serein :

• La mélisse (Melissa Officinalis L.) est une plante médicinale de la famille des Lamiacées. Originaire d’Orient, elle pousse également en Europe et dans les Amériques. La mélisse posséde des propriétés relaxantes, calmantes, spasmolytiques et antispasmodiques.

• La passiflore (Passiflora Incarnata L.) est une plante médicinale de la famille des Passifloracées, qui pousse en Europe et dans les Amériques. La passiflore a des effets calmants et apaisants contre la nervosité et le stress.

• La fleur d’oranger (Citrus Aurantium L.) est une plante médicinale de la famille des Rutacées. Originaire d’Asie, elle pousse également dans les pays du sud de l’Europe. La fleur d’oranger a des propriétés calmantes et aide à réduire les tensions nerveuses.

• La camomille (Matricaria Recutita L.) est une plante médicinale de la famille des Asteracées. Originaire d’Europe et d’Asie, elle pousse également en Amérique. La camomille possède des propriétés calmantes et apaisantes.

• Le magnésium est un minéral essentiel pour l’organisme. Il contribue au fonctionnement normal du système nerveux, au maintien d’un métabolisme énergétique normal et d’une fonction psychologique normale.

• La vitamine B6 est une vitamine hydrosoluble essentielle pour l’organisme. Elle est impliquée dans le métabolisme des neurotransmetteurs. Elle contribue à la réduction de la fatigue et à la régulation de la fonction hormonale